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Denis, policier à la BAC : "Le flic est un sous-citoyen" !
30/07/2010 09:41
"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"
"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c’est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l’ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C’est désastreux pour l’image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu’ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C’est la honte."
"DE LA CHAIR À CANON"
"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu’est devenu l’agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C’est l’omerta. Heureusement, l’info circule entre nous, via les portables."
"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"
"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J’ai appris qu’à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t’es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c’est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l’intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l’état de la police aujourd’hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu’à la corde, j’ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."
"CE N’EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"
"J’entends certains dire il faut envoyer l’armée. Qu’on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n’est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu’il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s’est approché pour le contrôler. Je m’adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m’arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n’est pas une bavure, c’est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s’attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu’il ne travaille pas, c’est à lui qu’il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."
"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE"
La suite sur Le Point.fr
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Le nouveau dérapage impérialiste de Barack Obama
29/07/2010 12:05
Burqa or not burqa ?
La polémique n’est pas nouvelle. Comme le rappelle le Figaro, Barack Obama avait « appelé les pays occidentaux à ne pas gêner les musulmans dans la pratique de leur religion, critiquant ceux d'entre eux qui dictent les vêtements qu'une femme doit porter » lors de son discours du Caire de juin 2009 qui avait suivi les débuts du débat sur la burqa en France. Le porte-parole du département d’Etat a répliqué au vote de la loi il y a quelques jours en affirmant « nous ne pensons pas qu'il faille légiférer sur ce que les gens ont le droit, ou pas, de porter en fonction de leurs croyances religieuses ».
Bref, dans un pays où la liberté passe avant tout, même quand cette liberté consiste à dire n’importe quoi ou à défendre des idées particulièrement extrémistes, l’interdiction du port de la burqa passe mal. Le souci de liberté n’est pas encadré par le besoin d’égalité ou de fraternité. La liberté de faire tout ce que l’on souhaite, dans la mesure où cela ne porte pas atteinte à autrui tout de même, est au cœur de la mentalité étasunienne, même si cela revient à accepter la discrimination à l’égard des femmes de certains islamistes extrémistes, sous couvert de respect des pratiques religieuses.
Les Etats-Unis, grand frère de l’Europe
En fait, cette attitude de Barack Obama est profondément révélatrice du rapport que Washington a avec l’Europe. Rien n’a changé depuis soixante ans. Les Etats-Unis nous considèrent toujours comme dans sa sphère d’influence, se permettant des déclarations sur la politique de nos gouvernements qui seraient vues comme scandaleuses si elles étaient faites dans l’autre sens. Imagine-t-on en effet l’effet qu’aurait eu outre-Atlantique la critique par la porte-parole du ministère de l’économie du plan de réglementation de la finance voté par le Congrès ?
Il est donc totalement anormal que les Etats-Unis persistent dans cette distribution de bons et de mauvais points, comme lorsque Barack Obama était intervenu pour soutenir l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Pourtant, cette question ne regarde en rien les Etats-Unis. Sommes-nous intervenus pour réclamer l’intégration du Nicaragua dans l’ALENA ? Le gouvernement d’un pays n’a pas à commenter les décisions d’un autre gouvernement souverain quand ces décisions ne le regardent pas. Il serait temps que les Etats-Unis cessent de se comporter comme le régent de l’Europe.
Malheureusement, le gouvernement a répondu bien mollement à cette immixtion des Etats-Unis dans notre politique intérieure. Pour que ces déclarations scandaleuses cessent, Nicolas Sarkozy aurait du, a minima, convoquer l’ambassadeur des Etats-Unis sur le champ.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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C’est pas moi, c’est lui !
29/07/2010 11:47
Un cadre administratif s’exprime dans
la Voix
du Nord. Sur la forme, une position, prise par tous les anciens « beni oui –oui » de l’ère Dalongeville, aura retenue notre attention. On peut la résumer ainsi : « c’est pas moi, c’est lui ! ». Un véritable plaidoyer de dédouanement dans le cadre de l’actuelle affaire du Stade Héninois. Une association parmi d’autres (
la Carpe Héninoise
par exemple), qui aura fait les frais de l’inconséquence d’un système savamment implanté. Quelques cadres, ont très vite préféré partir plutôt que de se renier. Mais d’autres, la grande majorité, ont préféré poursuivre sans panache. Ce cadre là, dans sa direction d’origine, a eu deux prédécesseurs qui se sont très vite désistés. Lui, il est venu, il a vu et, à l’instar de beaucoup de ses pairs, il est resté depuis… CQFD
Le comité local héninois
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Commentaire de cimares (04/08/2010 19:22) :
Au risque de me répéter, mais ce qui est arrivé à Hénin pourrait aussi se
produire en d'autres collectivités de notre département.
A force de nier l'identité d'une véritable administration
territoriale, on en est arrivé à un galimatia d'employés territoriaux
ne disposant que peu de culture administrative, mais cultivant
exclusivement la personnalité des élus.
Or s'il convient de rappeler que le maire est le patron d'une
commune, le directeur général est le responsable des services et doit
veiller à ce que ces derniers travaillent dans le respect des règles de
droit. C'est tout l'honneur et la difficulté de la fonction.
C'est d'ailleurs pour cette raison que le terme de directeur
général a remplacé celui de secrétaire général.
Alors, il y a des progres à conduire, et pas seulement du coté des cadres,
mais aussi des employés et naturellement des élus
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Commentaire de DLR14ème Canal Historique (05/08/2010 08:48) :
Cher Cimarés, en aucun cas je ne vous trouve redondant. Nous sommes
entièrement en accord avec cette vérité que vous, et nous n'avons de
cesse de rappeler. Content de vous retrouver chez nous où votre absence se
faisait cruellement ressentir.
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Merci à vous
28/07/2010 21:45
Pour être parfaitement honnête, les statistiques de lecture d’un blog sont un vrai motif de satisfaction, un soutien qui pousse à écrire, encore et toujours. En 2007, ce blog comptait environ 20 visites quotidiennes pour 150 pages lues. Depuis, la progression a été aussi sensible que régulière, chaque mois améliorant généralement les statistiques du mois précédent.
Le mois de juillet 2010 n’a pas dérogé à la règle puisque l’audience a encore largement progressé, passant pour la première fois le cap des 100 visites quotidiennes, pour 400 pages lues en moyenne. Une large progression par rapport au mois de juillet 2009.
Nous vous remercions donc tous très chaleureusement pour votre lecture, qui est une source de motivation quotidienne pour la tenue de ce blog.
Le comité de circonscription
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Commentaire de Anthéa (29/07/2010 10:26) :
Toujours à vos cotés !
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La Cinquième République, notre meilleur atout pour réformer le capitalisme
28/07/2010 17:15
Dimanche, un membre du bureau national du Parti Socialiste, Philippe Baumel, a plaidé pour l’instauration d’une Sixième République, seule solution, selon lui, à la crise que nous traversons. Et si, au contraire, cette Constitution était notre meilleur atout pour l’avenir ?
Un problème de pratique, pas de Constitution
Philippe Baumel n’y va pas par quatre chemins : pour lui, « la Ve République n’en finit plus de finir de la réduction du destin de la nation à une collection d’itinéraires individuels. L’étalage des ambitions individuelles égotistes, le flirt avec l’argent, l’appétit de notoriété, la passion pour le faire savoir et le mépris pour les savoir faire, l’étalage des signes extérieurs de réussite donnent à la fin de la Ve République un coté tragi-comique qui rappelle les derniers jours de Concini à la Cour de France ».
Mais ces travers ne sont pas la conséquence bien spécifique de nos institutions mais seulement des problèmes qui frappent la classe politique depuis toujours. Bien sûr, nous atteignons un niveau rarement atteint avec Nicolas Sarkozy. Mais ces excès ne sont pas nouveaux et nul doute qu’ils continueront d’exister à l’avenir, quelque soit le système institutionnel que nous choisirons. La politique a toujours attiré des aventuriers en quête de pouvoir et de jouissances matérielles qui mettent leur ego et leurs envies avant tout autre chose. Le Parti Socialiste est bien placé pour le savoir, d’ailleurs…
Et la pratique des Institutions du Général de Gaulle démontre bien qu’il n’y a rien de malsain dans la Cinquième République. Lui payait ses factures d’électricité ou les repas donnés à titre privé. La « République irréprochable » a bien existé, de 1958 à 1969, et certainement pas de 1981 à 1995. Bref, il s’agit d’un faux procès. Et ce n’est pas totalement illogique dans un parti qui se méfie intrinsèquement de la force de l’exécutif et préfère les contre-pouvoirs, même s’il faut noter qu’une fois au pouvoir, les socialistes se sont finalement assez bien accommodés d’un exécutif fort…
Démocratie forte ou démocratie faible ?
Il est vrai que la conception même de la Cinquième République peut provoquer des débats. Il s’agit en effet d’une architecture qui donne beaucoup de pouvoir à l’exécutif, qui dispose de beaucoup plus de liberté que dans d’autres pays pour mener les politiques qu’il souhaite mener. Les contre-pouvoirs sont beaucoup moins forts dans notre pays qu’aux Etats-Unis, où Barack Obama, pourtant largement élu et disposant de majorités historiques au Congrès et au Sénat a pourtant eu toutes les difficultés du monde pour faire adopter les projets pour lesquels il avait été élu.
En fait, autant les Etats-Unis sont une « démocratie faible », où la volonté du président élu est constamment contrariée par les échéances électorales, les élus ou la Cour Suprême, autant la France est ce que l’on peut considérer une « démocratie forte ». Quand les Français veulent changer, cela change, comme l’ont montré les élections de 1981, 1986, 1997 ou 2007. Nos Institutions semblent tailler pour qu’un bon président puisse avoir les coudées franches alors que les institutions étasuniennes semblent avoir été conçues pour limiter le pouvoir de nuisance d’un mauvais président.
Mais le contexte actuel rend sans doute encore plus nécessaire notre construction institutionnelle. En effet, comment imaginer qu’un homme politique puisse véritablement réformer le système économique actuel dans un système comprenant une multitude de contre-pouvoir ? Seule notre Cinquième République permettra à un Président élu sur un programme de refondation du capitalisme de pouvoir véritablement mener son agenda alors que le moindre effort de réforme se retrouve immédiatement dilué aux Etats-Unis comme le montre la réformette de la finance de Barack Obama.
La Cinquième République a déjà rendu beaucoup de services à notre pays, lui apportant une stabilité dont la France avait bien besoin. Demain, par les pouvoirs considérables qu’elle donne au président, c’est elle qui nous permettra d’être à l’avant-garde de la refondation du capitalisme.
Laurent Pinsolle
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